Café ou grand déballage ?
Le 6 janvier dernier, je publiais "Le silence de SystèmeD(anse)", et chance le 16 janvier, réception sur ma boîte mail du prochain CAFÉ DE SYSTÈME D !
Je cite :
Le prochain CAFÉ DE SYSTÈME D se déroulera JEUDI 24 JANVIER DE 15H À 17H AU HAVRE. Rendez-vous au Wine and Beer 12 Quai Casimir Delavigne 76 600 Le Havre. En partenariat avec Le Phare - CCN du Havre Normandie dans le cadre du festival Pharenheit et la Compagnie La Bazooka Ce temps de rencontre, structuré autour d’un point général d’information sur l’actualité du secteur proposé par le comité de réflexion sera l’occasion de rencontres informelles et d’échanges sur les préoccupations qui traversent le monde de la danse actuellement. Les CAFÉS DE SYSTÈME D sont ouverts à tou.te.s les professionnel.le.s du secteur chorégraphique. Vous pouvez dès à présent confirmer votre présence à > contact@systemedanse.fr < Inscription dans la limite des places disponibles |
SystèmeD(anse) a organisé plusieurs réunions du même genre depuis mars 2017, mais à ce jour, aucun compte-rendu n’a été publié, ni le début d’une analyse, d'une proposition, d'un axe de réflexion... n’ont été formulé Rien. Nothing ! Nous traversons pourtant une période qui suscite de grandes interrogations, tant sur le devenir de la (non)politique culturelle que sur le devenir de notre République et bien au-delà sur l’avenir de la planète elle-même.
Une « rencontre structurée autour d'un point général d'information sur l'actualité du secteur... » Peut-on connaître quel est ce point d'information sur une, au moins une énoncée, « préoccupation qui traverse le monde la danse aujourd'hui » ?
N’avez vous pas un mot pour prendre acte ou rendre compte à minima de cette période de troubles et de mouvements citoyens ? Pas un signe de l'urgente nécessité de débattre au delà du système. Aucun thème, canevas, idée, leitmotiv, matière, motif, objet, point, propos, question, sujet, thématique, trame n'est annoncé ou proposé.
Comment peut-on inviter des personnes, des artistes, à débattre ensemble SANS avancer un mot sur les enjeux auxquels nous sommes tous confrontés aujourd’hui ? Nous convie-t-il à faire acte de bavardage, de présence, d'allégeance, de conservatisme et d'attachement au système, de préoccupation communicationnelle sans fondement ?
SystèmeD(anse) est-il à la danse ce que le gouvernement est aux citoyens ? Déconnecté du terrain et des préoccupations réelles du secteur, ils (les membres du comité de réflexion) tentent indéfectiblement de conserver leurs privilèges et leurs places au sein du système qui s'effondre.
Une question :
Une « rencontre structurée autour d'un point général d'information sur l'actualité du secteur... » Peut-on connaître quel est ce point d'information sur une, au moins une énoncée, « préoccupation qui traverse le monde la danse aujourd'hui » ?
N’avez vous pas un mot pour prendre acte ou rendre compte à minima de cette période de troubles et de mouvements citoyens ? Pas un signe de l'urgente nécessité de débattre au delà du système. Aucun thème, canevas, idée, leitmotiv, matière, motif, objet, point, propos, question, sujet, thématique, trame n'est annoncé ou proposé.
Comment peut-on inviter des personnes, des artistes, à débattre ensemble SANS avancer un mot sur les enjeux auxquels nous sommes tous confrontés aujourd’hui ? Nous convie-t-il à faire acte de bavardage, de présence, d'allégeance, de conservatisme et d'attachement au système, de préoccupation communicationnelle sans fondement ?
SystèmeD(anse) est-il à la danse ce que le gouvernement est aux citoyens ? Déconnecté du terrain et des préoccupations réelles du secteur, ils (les membres du comité de réflexion) tentent indéfectiblement de conserver leurs privilèges et leurs places au sein du système qui s'effondre.
Doit-on participer au grand déballage ou débat national ?
À l'initiative du Président de la République, le Gouvernement engage un Grand Débat National permettant à toutes et tous de débattre de questions essentielles pour les Français : granddebat.fr
Même si je n'ai pas été présent sur les ronds-points, ni aux manifestations, même si les conditions pour un véritable débat ne sont pas réunies, même si je n'ai aucune confiance en Emmanuel Macron et ses acolytes, même si.... "On ne résout pas un problème avec ceux qui l'ont créé." comme le disait Albert Einstein
Vastes thèmes qui nous permettraient de proposer les contenus d'une permaculture des arts et des dispositifs culturels, mais aussi apporter toutes nos suggestions sur le climat et la pollution, la consommation, la santé, les transports, l'eau, les ressources naturelles, l'éducation... vers une nouvelle république ! De plus on peut participer à une réunion près de chez soi ou organiser sa propre réunion ou encore contribuer en ligne.
Même si l'on sait par avance que ce n'est pas ce président ni son gouvernement qui feront notablement avancer le schmilblick, mais c'est l'occasion de se remettre en débats citoyens ! N'est-il pas temps du grand déballage ! Même si c'est pour (d)énoncer la farce !
Philippe Madala - 18 janvier 2019 (avec l'aide de Frédéric Lescure)
popotesacpaca@gmail.com
Une tribune juste et justifiée - Politis
Contre le conformisme généralisé
Il manque la voix de Cornelius Castoriadis, ce dissident essentiel, en ces temps de « non-pensée ». Il n’a pas sombré dans le renoncement esthète, ni dans le cynisme ni dans cette apathie repue qui dit : « Tout se vaut, tout est vu, tout est vain. » Il dénonce une élite politique réduite à appliquer l’intégrisme néolibéral, mais souligne aussi la responsabilité du « citoyen » que la précarité désengage de l’activité civique. Silencieusement, s’est mise en place cette formidable régression : une non-pensée produisant cette non-société, ce racisme social. Jusqu’au bout Castoriadis a recherché une radicalité : « Je suis un révolutionnaire favorable à des changements radicaux, disait-il quelques semaines avant sa mort. Je ne pense pas que l’on puisse faire marcher d’une manière libre, égalitaire et juste le système français capitaliste tel qu’il est. »
Une tribune juste et justifiée - Politis
Tribune. Comédien et membre de la Coordination des intermittents et précaires, Samuel Churin répond à la lettre aux Français d'Emmanuel Macron.
L’Insatiable papier #1, disponible à partir du 24 janvier
Infos, réflexions, humeurs et débats sur l’art, la culture et la société… Nouvelle revue consacrée aux actions artistiques (et culturelles) dans les villes.
L’Insatiable #1 part à l’exploration des mystères d’une ville spécialement propice à la rencontre des cultures et des langues : Aubervilliers.
L’Insatiable papier #1, disponible à partir du 24 janvier
Infos, réflexions, humeurs et débats sur l’art, la culture et la société… Nouvelle revue consacrée aux actions artistiques (et culturelles) dans les villes.
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