Quelle rentrée pour cette saison 2016-2017 !
Dès la première semaine de septembre, c'est l'avalanche ou les déboulés de communications de la nouvelle saison culturelle, artistique et chorégraphique qui s'ouvre. Sollicitations multiples traditionnelles : conférences de presse et autres ouvertures de saison des équipements culturels, programmes, évènements, actions, des éditos parfois, échoués dans nos boîtes, lettres postales et électroniques, de la nouveauté promise, du toujours plus au regard de faits sociétaux bien sûr. Comment ne pas ajouter les heures contraintes pour chaque porteur de projet devant les dossiers de production à venir et autres demandes de subventions ?
Au milieu de ces agitations conventionnelles, il y a des rentrées, plus politiques celles-ci. Les initiatives citoyennes réflexives chorégraphiques sont tout aussi parties prenantes, de cette rentrée 2016-2017. Après une saison passée plus que troublée, un cadeau estival de fin de règne des socialistes Hollandais, avec le retour par décret de l'intermittence, presque version d'avant 2003, une loi en cours de peaufinage qui par outrecuidance use de la notion de liberté pour cadrer « création, architecture et patrimoine » ! Des festivals où le temps est compté : antagonismes schizophréniques face aux moments nécessaires à poser les réflexions par-delà les effets d’affiche. Un mois d'août pour prendre le large en filigrane.
Divine rentrée !
Le 4 septembre, les 24 Acteurs Chorégraphiques réunis en université d'été 2016 les 25, 26 & 27 août, ont partagé une première communication.
La rentrée 2016 de nos collègues Chorégraphes Associés "(...) Dans cette période troublée par une actualité qui a une fâcheuse tendance à inspirer des réactions d'opposition entre les communautés, les personnes, les croyances, plus que jamais il nous semble important de créer de la relation. (...)"
> Et voilà un nouveau septembre, une nouvelle saison qui démarre.
> Un compte-rendu audio du débat Corps Social, Corps Sensible, au festival d’Avignon 2016
Le comité de coordination de SystèmeD(anse) présente ce nouveau rassemblement de professionnels du secteur chorégraphique et ses enjeux, lors de la 17ème Biennale de danse de Lyon, vendredi 23 septembre entre 11h et 12h30 au Théâtre Nouvelle Génération - Les Ateliers - 5 rue Petit David, Lyon 2.
(R)établir la conversation ! Je cite Jean-Louis Sagot-Duvauroux : "Reste à établir la conversation. Ça ne sera pas facile parce que des enjeux de pouvoir, d’argent, de notoriété contribuent fortement à l’arthrose du système. Parce que tous ceux et tout ce qui contribue à l’empire de l’histoire unique vont se débattre, et de bonne, et de mauvaise foi. Le réseau n’est pas une assemblée parlementaire où on vote à la majorité. Il reconnaît, accorde et respecte les fonctions singulières et non hiérarchisées."
Quinze jours après, d’ores et déjà, nous (les 24 participants) pouvons nous féliciter des échanges nourris qu’a auguré l’Université d’été 2016, dans l’espoir partagé d’œuvrer ensemble et concrétiser la richesse de la rencontre de nos présences singulières et de la parole commune engagée : « Un contre-espace, c’est là où le désordre fait scintiller un grand nombre d’ordres possibles. »
Deux mois déjà d'un silence de carpe de nos collègues du SystèmeD(anse), à notre courrier du 9 juin et à notre invitation à participer à l'UE 2016, j'attends avec impatience la ou les communications propositionnelles, qui devraient être énoncés lors de la 17ème Biennale de danse de Lyon. Le 23 juin 2016 : SystèmeD(anse) initié en septembre 2015 dans l’objectif, large et ouvert, de réinventer des espaces d’échanges et de réflexions communs. (...) Réunis en un comité de coordination, ... désireux d’impliquer le plus grand nombre d’acteurs du secteur chorégraphique, nous envisageons SystèmeD(anse) comme un groupement en mouvement, un endroit de partage ouvert à tous. Au plus près de la réalité des professionnels et du dynamisme de ce secteur, SystèmeD(anse) pourrait ainsi :
⦁ travailler à l’élaboration d’une masse critique,
⦁ dessiner une cartographie des initiatives, des manques et des besoins,
⦁ s’appuyer sur l’expertise de partenaires pour nourrir et relayer les réflexions,
⦁ porter des préconisations concrètes…
Toute cette attente, une année toute entière, afin de prendre connaissance de vos pistes de réflexions, et lire bientôt, je l'espère, l'efficience de préconisations concrètes, de croisements possibles, de nourritures et expertises à partager.
Alors comment imaginer une Mutualité des Acteurs Chorégraphiques ? Il est déjà périlleux de "s'orienter, se projeter" vers des objectifs clairs à moyen terme, à 20 personnes durant les trente trois heures de l'UE 2016 des AC. Mais en fait la vraie question qui se pose si Mutualité il y a ? : Pour quoi faire ? Du tuilage, rézo, cartographie, séminaire(s)... Rien de neuf en vieille terre occidentale et réactionnaire me direz-vous !
Les champs des possibles sont vastes ! L'UE 2016 des AC l'a démontré. Elle a signifié que nous tentions d'élaborer une masse critique, d'énoncer des initiatives, des manques et des besoins, de relayer nos réflexions et ainsi de porter des prérogatives... De poursuivre de formuler et de partager. Toujours, en respect du monde contemporain.
Appréhender la ou les politiques ne passe pas pour chacun par le même et identique chemin, mais force est de constater qu'en finalité, toutes et tous, arrivons à joindre nos diversités dynamiques au regard des constats et analyses singuliers... Les propositions fusent et sont bouleversantes, renversantes, foisonnantes ! Mais alors, se repose la question du « comment rendre vraiment efficientes et concrètes toutes ces réflexions ? » !
A nous de voir ! Reste à établir la conversation !
Philippe Madala, acolyte, adjoint, associé, camarade, citoyen, collaborateur, collègue, compagnon, confrère, consoeur, égal, partenaire... Marseille, le 11 septembre 2016
Au milieu de ces agitations conventionnelles, il y a des rentrées, plus politiques celles-ci. Les initiatives citoyennes réflexives chorégraphiques sont tout aussi parties prenantes, de cette rentrée 2016-2017. Après une saison passée plus que troublée, un cadeau estival de fin de règne des socialistes Hollandais, avec le retour par décret de l'intermittence, presque version d'avant 2003, une loi en cours de peaufinage qui par outrecuidance use de la notion de liberté pour cadrer « création, architecture et patrimoine » ! Des festivals où le temps est compté : antagonismes schizophréniques face aux moments nécessaires à poser les réflexions par-delà les effets d’affiche. Un mois d'août pour prendre le large en filigrane.
Divine rentrée !
Le 4 septembre, les 24 Acteurs Chorégraphiques réunis en université d'été 2016 les 25, 26 & 27 août, ont partagé une première communication.
La rentrée 2016 de nos collègues Chorégraphes Associés "(...) Dans cette période troublée par une actualité qui a une fâcheuse tendance à inspirer des réactions d'opposition entre les communautés, les personnes, les croyances, plus que jamais il nous semble important de créer de la relation. (...)"
> Et voilà un nouveau septembre, une nouvelle saison qui démarre.
> Un compte-rendu audio du débat Corps Social, Corps Sensible, au festival d’Avignon 2016
> Bal au Bar des 10 ans de Chorégraphes Associés
> Présence à la 17ème Biennale de danse de Lyon, de Chorégraphes Associés qui a choisi cette année le fil rouge « corps sensible et corps social » pour ses rencontres. Parce qu'il y a urgence à parler du sensible, du corps, dans une société qui le relègue encore trop souvent à un rôle utilitaire. Vendredi 16 septembre de 16h à 17h30 - Théâtre Nouvelle Génération - Les AteliersLe comité de coordination de SystèmeD(anse) présente ce nouveau rassemblement de professionnels du secteur chorégraphique et ses enjeux, lors de la 17ème Biennale de danse de Lyon, vendredi 23 septembre entre 11h et 12h30 au Théâtre Nouvelle Génération - Les Ateliers - 5 rue Petit David, Lyon 2.
Quinze jours après, d’ores et déjà, nous (les 24 participants) pouvons nous féliciter des échanges nourris qu’a auguré l’Université d’été 2016, dans l’espoir partagé d’œuvrer ensemble et concrétiser la richesse de la rencontre de nos présences singulières et de la parole commune engagée : « Un contre-espace, c’est là où le désordre fait scintiller un grand nombre d’ordres possibles. »
Deux mois déjà d'un silence de carpe de nos collègues du SystèmeD(anse), à notre courrier du 9 juin et à notre invitation à participer à l'UE 2016, j'attends avec impatience la ou les communications propositionnelles, qui devraient être énoncés lors de la 17ème Biennale de danse de Lyon. Le 23 juin 2016 : SystèmeD(anse) initié en septembre 2015 dans l’objectif, large et ouvert, de réinventer des espaces d’échanges et de réflexions communs. (...) Réunis en un comité de coordination, ... désireux d’impliquer le plus grand nombre d’acteurs du secteur chorégraphique, nous envisageons SystèmeD(anse) comme un groupement en mouvement, un endroit de partage ouvert à tous. Au plus près de la réalité des professionnels et du dynamisme de ce secteur, SystèmeD(anse) pourrait ainsi :
⦁ travailler à l’élaboration d’une masse critique,
⦁ dessiner une cartographie des initiatives, des manques et des besoins,
⦁ s’appuyer sur l’expertise de partenaires pour nourrir et relayer les réflexions,
⦁ porter des préconisations concrètes…
Toute cette attente, une année toute entière, afin de prendre connaissance de vos pistes de réflexions, et lire bientôt, je l'espère, l'efficience de préconisations concrètes, de croisements possibles, de nourritures et expertises à partager.
Alors comment imaginer une Mutualité des Acteurs Chorégraphiques ? Il est déjà périlleux de "s'orienter, se projeter" vers des objectifs clairs à moyen terme, à 20 personnes durant les trente trois heures de l'UE 2016 des AC. Mais en fait la vraie question qui se pose si Mutualité il y a ? : Pour quoi faire ? Du tuilage, rézo, cartographie, séminaire(s)... Rien de neuf en vieille terre occidentale et réactionnaire me direz-vous !
Les champs des possibles sont vastes ! L'UE 2016 des AC l'a démontré. Elle a signifié que nous tentions d'élaborer une masse critique, d'énoncer des initiatives, des manques et des besoins, de relayer nos réflexions et ainsi de porter des prérogatives... De poursuivre de formuler et de partager. Toujours, en respect du monde contemporain.
Appréhender la ou les politiques ne passe pas pour chacun par le même et identique chemin, mais force est de constater qu'en finalité, toutes et tous, arrivons à joindre nos diversités dynamiques au regard des constats et analyses singuliers... Les propositions fusent et sont bouleversantes, renversantes, foisonnantes ! Mais alors, se repose la question du « comment rendre vraiment efficientes et concrètes toutes ces réflexions ? » !
A nous de voir ! Reste à établir la conversation !